A côté des liens qui aliènent, enferment, oppressent, il existe bel et bien des liens qui affranchissent, ouvrent, oxygènent. La frontière qui les distingue est fragile. Cela vaut pour la vie individuelle, la vie en famille et celle en Eglise.
Dans la période de profonds bouleversements qui est la nôtre, il est essentiel de prendre le temps de revisiter cette question des liens, pour tâcher d’y voir plus clair, de ne pas se perdre et de vivre avec lucidité, espérance et confiance, soi-même et les un.e.s avec les autres. Ce travail de discernement mérite que chacun.e s’y implique : sans lui, nous prenons le risque de vivre comme des aveuglé.e.s, bercé.e.s d’illusions, courant derrière des chimères, ébloui.e.s.
Dans cette large réflexion, qu’en est-il de Dieu ? Quels sont les liens qui nous relient, nous lient à lui ? De quelle nature sont-ils ? Quels sont leurs effets sur nos identités, nos relations, nos vies ?
En effet, dans ce domaine également, il y a des liens bénéfiques et d’autres néfastes. Là aussi, la frontière est fragile. Le statut accordé au texte, la façon de le lire, les ressources utilisées contribuent au façonnage du sujet, à son émergence ou à son effacement.
Ce qui fait la différence tient beaucoup à la capacité de chacun.e de considérer l’autre – le texte – et de dialoguer avec lui. Se tenir en ce lieu est délicat mais peut gagner en consistance, en solidité en s’exerçant régulièrement. Cela passe par la lecture à la forme active : lire, effectivement ; prendre place et parole dans ce voyage, ce « jeu » qu’est la lecture.
C’est ce que nous vivrons durant ce culte. Si vous souhaitez en savoir davantage sur ce genre de culte et vous y préparer, une présentation se trouve dans la bibliothèque de ce site : les cultes co’lectio.
Ce culte est proposé par Sophie Schlumberger, pasteure, bibliste et formatrice, Eglise Protestante unie de France – région parisienne